Tout avait démarré par la lecture d’un article sur un neurobiologiste centraméricain il me semble, qui avait eu l’intuition géniale de mettre son papa récemment victime d’un AVC, à plat ventre dans l’herbe, comme un bébé. Ainsi, en repassant par tous les stades classiques du développement (4 pattes et.), ce monsieur avait pu récupérer un très grand nombre de ses fonctions atteintes (marche, parole…). Et savez-vous ce qui était le plus dingue ? A la mort de son père (à un âge avancé), son fils avait autopsié son cerveau. Il découvrit  alors que seule une « petite » partie de ce cerveau fonctionnait encore depuis l’AVC. L’AVC en avait « fait mourir » la plus grande partie. Mais ce cerveau avait su, grâce à un « ré-apprentissage », par des mouvements primaires et réflexes archaïques, recréer des connexions neuronales fonctionnelles dans les zones du cerveau encore intactes. Ce cerveau avait donc un pouvoir « magique », celui de se régénérer si on lui en donnait la possibilité. Ce cerveau est en réalité comme tous les cerveaux ! Voici comment j’ai découvert la magie de la neuroplasticité. Puis des ouvrages comme « Voyage au-delà de mon cerveau » sont venus alimenter mon intérêt.