Tout avait démarré par la lecture d’un article sur un neurobiologiste centraméricain , qui avait eu l’intuition géniale de mettre son papa récemment victime d’un AVC, à plat ventre dans l’herbe, comme un bébé. Ainsi, en repassant par tous les stades classiques du développement (4 pattes etc.), ce monsieur avait pu récupérer un très grand nombre de ses fonctions atteintes (marche, parole, danse, il a même réenseigné à l’université…). A sa mort quelques années plus tard, son fils a autopsié son cerveau. Il découvrit  alors que seule une très petite partie du cerveau de son père fonctionnait encore après l’AVC (3%). L’AVC en avait « détruit » la plus grande partie. Mais ce cerveau avait su, grâce à un « ré-apprentissage » des mouvements primaires et étapes de développement, recréer des connexions neuronales de remplacement fonctionnelles dans les zones du cerveau encore intactes. Ce cerveau avait donc un pouvoir « magique », celui de se régénérer là où il restait de la vie, si on lui en donnait la possibilité. Ce cerveau était en réalité comme tous les cerveaux ! C’est ce que l’on a appelé la « neuroplasticité ». Voici comment est né ce concept et comment je l’ai découvert. Puis des ouvrages comme « Voyage au-delà de mon cerveau » sont venus alimenter mon intérêt.